Dans Los Angeles les anges prennent différentes figures... Il y a le style mauvais gout, comme le gérant de notre hotel, une sorte de vieux cheyenne crinière grise en arrière, chemise a palmiers qui pique les yeux sur fond rideau oasis bleu electrique Il y a les pin-up comme celles ci dessous, et encore c'est rien comparé aux multitudes de corps huilés et rebondis tout comme il faut, bronzage impeccable qui font du jogging le long de la plage, minishort et crinière blonde platine, sans compter les hommes qui font passer Ken, ou action man comme un tocard de campagne. Bref ça ressemble aux clichés qu'on peut avoir de cette ville.
Bon, y a certain cliché comme le patin à roulettes et les anneaux de gymnaste en bord de plage qu'on pensait vraiment trop exagérés, trop années 80 pour être vrais. Et ben non... la roulette a toujours la côte à L.A : on a le style ou on l'a pas...
Bon y a un autre type d'ange : le genre attraction pour touriste. J'imagine comment ce mec décris son métier : je me balade en slip bannière étoilée et j'exibe mes gros pectoraux. vous noterez l'accessoire mode : la banane à poche utile pour ranger les dollars des touristes.
L'autre grande mode là bas c'est le petit chien... Tous se balladent avec des petits roquets ridicules, souvent vétus de manteaux pour pas qu'ils prennent froid, même les gros barraques font leur jogging avec des petits chochos en laisse...
Voilà maintenant un peu de paysage : D'abord Venice Beach, la plus belle plage à mon avis : le coin un peu bohème, encore des vieux van hippies tagués de partout, des vieux chanteurs de blues, même un indien en turban sur patin à roulettes qui jouait de la guitare electrique... Du sable, de l'eau des palmiers à perte de vue et une sorte de brume permanente qui donne une ambiance un peu tamisée alors même que c'est en plein air. Nous avons même assistée à une distribution de bouffe, avec cuisto en toque et musique classique, comme ca au milieu de la plage... pourquoi ? Sans doute une occasion, promotion d'un restau ou des restaux du coeur chic peut-être. Bref c'est reposant, c'est beau, les couleurs claquent elles illuminent les rues comme partout dans la ville d'ailleurs. Ils ont le gout des couleurs c'est peut-être ce qui les rends plus joyeux et plus serviables...
Devanture d'une sandwicherie : la statut de la liberté pleure le 11 septembre... 
Bon ok, les palmiers ça va bien 5 minutes... Je sais... mais bon y en avait partout donc...
Bref passons à Malibu : non pas de blondasse bonnet F courant sur la plage, du moins pas qu'on ai remarqué. Ca ressemble pas du tout à ce que nous imaginions, ici d'un coté de la route des colines vertes de l'autre quelques villas 10 metres de sables à tout casser et la mer...
Une petite propriété, 3 fois rien une broutille juste un petit patio avec vue sur la mer, petit luxe quand on habite déjà en bord de mer et qu'on à qu'a descendre pour arriver sur sa plage privée.
Il y a ceux qui vivent sur la plage dans le luxe et la volupté et y a les autres. A l'intention des moins fortunés certains font des petites blagounettes de quoi faire rire un peu ces misérables pauvres qui n'ont rendez vous compte même pas les moyens d'habiter beverly hills. Nous avons donc croisé un énorme camion, rouge et argenté qui brillait de milles feux, qui portait l'inscription suivante : I'm rich ! Bitch ! ou encore comme vous pouvez le voir ci dessous : une entreprise de déménagement "starving student" autrement dit "les étudiants affamés" faut bien avoué c'est pas mal, peu aurait osé mais 
Enfin un peu de "downtown" le centre financier principalement, bon rien de bien extraordinaire : du grand building, c'est d'ailleurs le quartier de la ville ou il y a ce genre de grands immeubles, ailleurs c'est petites maisons, ou lotissements assez bas avec un petit carré de pelouse bien entretenue et des allées ou le livreur de journal pédale en lançant ses journaux... Ah ! le rêve américain !
Ci dessous le centre Disney, j'avoue on y est pas allées mais on a admiré l'architecture, sans doute du Gehry vu le style. Bon voila c'est fini pour cette série.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire